Ice tea sans sucre ni édulcorant

   Puisque c'est la saison des fruits gorgés de soleil, la boisson du jour se fera aussi bien avec des nectarines, des brugnons ou des pêches.

Mais surtout, regardez attentivement la composition des bouteilles de thé à la pêche vendues dans le commerce : On est à la limite du scandale tant la quantité de divers sucres est énorme !
Et plus le produit est bon marché, plus il est "riche" en sucres.
Quand on sait que les enfants adorent ça.... on a tout intérêt à le préparer soi-même.
Pour les petits comme pour les grands dont le sommeil est fragile, préférez un thé Rooibos qui donnera (en plus) une magnifique teinte rouge au liquide.
Ce qui me permet de rappeler que les boissons brunes du commerce (Coca, Ice Tea, etc...) sont colorées avec du caramel. Et allez zou, une rasade de sucre supplémentaire qui se transforme très vite en graisses !

La recette se fait en moins de 10 minutes, alors hein, pas d'hésitation ! Doublez toutes les doses pour réaliser une carafe de 2 litres :

A la base, on prépare un litre de thé assez concentré auquel on ajoute à chaud le jus d'un citron. Si vraiment le sucre vous semble incontournable, incorporez-en 3 cuillères à soupe.

On aura coupé 2 pêches non pelées (mais lavées) en tranches fines, installées dans une grande carafe ou un bocal confortable.
Verser le thé au citron par dessus, laisser refroidir sans couvercle puis ranger au frigo tel quel :

Après 3 heures de frigo, filtrer la boisson, une des plus désaltérantes qui soient... si elle est exempte de sucre !

Et comme nous détestons le gâchis et que les tranches de fruits sont mi-cuites, on ne les jette pas, elles seront pelées compotées 5 minutes, écrasées et réfrigérées pour aromatiser yaourts ou fromages blancs.

Connaissez-vous la Trompette de Nice ?

   On reste encore un peu dans les légumes....

Au marché, j'ai découvert une bien curieuse courgette dont la culture se pratique presque exclusivement dans la région de Nice mais renseignements pris, ses graines sont vendues par la société Baumaux et chez les spécialistes de semences bio sur tout le territoire.

Oui d'accord, vue comme ça, elle ressemble un peu à un serpent ! Mais ramassées très jeunes, les courgettes zébrées sont plus séduisantes, voyez plutôt :

En réalité, cette COURGETTE TROMPETTE DE NICE est une courge musquée qui atteint sa maturité en octobre mais que l'on consomme à l'état de "bébé" et... qui peut atteindre 1 mètre de long !

Particularités gustatives et culinaires :

Contrairement à sa cousine la vraie courgette, la trompette n'a pas de chair spongieuse, donc, elle ne rend pas d'eau après cuisson.
Elle reste ferme mais fondante, parfaite à la vapeur pour être consommée simplement arrosée d'un peu d'huile d'olive ou en tourte comme à Nice : Elle ne détrempera pas la pâte !

Mais ce n'est pas tout, la trompette a la double saveur du marron et de la noisette.

(image : culturesbio.org)

Alors si vous croisez cette petite rigolote sur un marché, n'hésitez pas, achetez-la et régalez-vous !

Je m'offre un grand cru !

   Encore une petite tranche de vie... qui a bel et bien un rapport avec la boisson !

Lorsqu'on a entre 18 et 25 ans, à moins d'avoir un papa vigneron, l’œnologie fait rarement partie des acquis et c'est bien normal.

Des groupes de jeunes viennent passer une soirée fun sur la plage. Ils amènent de la zique ambulante + des victuailles chipées dans le stock de maman : Coca, jambon, pain, chips, viennoiseries, etc... et les mieux lotis ont fait une descente à la cave avant de partir...

Le problème ?
Ils ont pris une bouteille AU HASARD, sans doute aussi furtivement que le ferait un voleur et la dive fiole s'avère être un grand cru !!!
Il est difficile de boire un vin très puissant quand on n'a pas le palais aiguisé, donc, les bouteilles royales boudées restent le cul planté dans le sable, à peine entamées, au même titre qu'une vulgaire piquette...

Jamais je ne pourrai me payer un Pétrus, un Romanée-Conti ou un Pommard, mes ami(e)s !!! Et bien c'est encore mieux que ça : Ces vins luxueux sont GRATUITS !
Dimanche dernier, j'ai mangé ma modeste omelette "arrosée" d'un Pommard de 1989, une bouteille qui doit valoir une petite fortune... Mais je vous jure que j'ai apprécié ce pur nectar, les yeux fermés, la tête penchée en arrière... somptueux !
Je pense aussi au savon que le gamin doit prendre quand son père découvre un vide cruel à la cave... et je me marre !

Et puis quoi ? Si je ne les ramasse pas, dès 6 heures du matin, les tracteurs qui ratissent la plage avaleraient les quilles pour une bien triste fin. Les belles de brutal sont beaucoup mieux chez moi !