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29/03/2016

Produits lacto fermentés maison

   Bonjour à toutes et tous, ici Danielle !
Je vous reparle de mes expériences en lacto fermentation, sans oublier de préciser que nous sommes en présence d'une méthode ancestrale de conservation par la fermentation ; celle-ci produit de l'acide lactique (d'où son nom) qui génère des bonnes bactéries, capables de "tuer" les mauvaises qui envahissent nos organismes et engendrent des maladies.

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A gauche : Fenouil émincé, à droite : Carottes râpées.

LES LÉGUMES LACTO FERMENTÉS, très faciles à préparer :
1 - Je râpe mes légumes crus à la grosse râpe (râpés trop fins, ils deviennent un peu mous à mon goût, mais c’est personnel)
2 - Ensuite je les mets dans un bocal en verre ultra propre, en tassant bien et en ménageant un bon espace vide pour que le gaz carbonique émis lors de la fermentation ait de la place.
3 - Puis, je verse ma préparation saline (1 litre d’eau de source ou d’eau que vous avez laissé reposer toute la nuit (pour évacuer le chlore), dans laquelle j’ai fait fondre 10 gr de sel marin brut, sans additif, sans chlore). Certaines recettes préconisent 30 gr, d’autres 20 ; moi je suis descendu à 10 gr (bien moins salé à la dégustation) d’autres font leur préparation avec 5 gr de sel au litre ; je n’ai pas encore essayé.
4 – Avec une baguette en bois, genre baguette chinoise, je « pique » mes légumes pour permettre à la saumure de bien s’infiltrer.
5 – Je bouche les pots sans les fermer hermétiquement afin que le gaz carbonique puisse s'échapper puis je les range au frais (normalement, il faut un bocal à température ambiante, 18 à 20°, mais j’ai remarqué que mes légumes étaient meilleurs, placés au frais (la fraîcheur d'une cave est idéale).
Par contre, c’est un peu plus long. Il faut compter une semaine de plus pour les déguster.

6 – Au bout de deux semaines, je récupère les bocaux que je laisse en permanence sur ma table de cuisine, puisque je parsème une à deux cuillères à soupe de légumes dans mes salades.
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Une fois le bocal terminé, il faut conserver le « jus » dans une bouteille et en boire un peu chaque jour.
C'est plein de probiotiques et ça évite d’en acheter chez le pharmacien, ceux-là sont gratuits.

Quels légumes ?
J’ai fait : carottes, betteraves, choux, tomates en morceaux (ôter le jus et les pépins), concombre, fenouil, courgettes (jeunes). Mais tous les légumes sont lacto fermentables. Idem pour les citrons.
Vous pouvez mélanger les légumes dans un même bocal et rajouter des épices, de l’ail, de l’oignon, des fines herbes etc….
Il existe des recettes avec des salades et des fruits mais je n’ai pas encore testé.
C’est vraiment un excellent produit santé et pratique puisqu’on a à disposition des crudités toute l’année.
micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels.

JUS LACTO FERMENTÉS :
Là c’est une vraie découverte, délicieuse et pleine de probiotiques. C’est un produit exceptionnel au niveau bactérien.
J’ai fait un bocal de jus de betterave lacto fermenté.
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Dans un grand bocal (photo ci-dessus), j’ai mis de l’ail, du curcuma, du gingembre, du piment et de la betterave en tranches fines (le tout, cru, sans épluchage) et j’ai versé de l’eau saline à 10 gr par litre.

Pour une bonne compréhension de la recette je vous laisse le lien vidéo (clic ici) (même si le gars est un peu bavard ;-) car il y a plein d’astuces et d’explications.
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Le jus de betterave prêt à boire

J’en ai fait 3 litres avec la première préparation et là, je refais une deuxième tournée avec la base de départ inchangée.
C’est très très bon, riche en enzymes et en bactéries.
Vous ne pouvez pas vous tromper, si ça sent bon, c’est que C’EST BON !

ÉDIT DU 30 MARS :

Sandra demandait si on pouvait mélanger des légumes. Voici un bocal de Tomyam où chou blanc et carottes font ami-ami :
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26/03/2016

Le thé des voyageurs

   Et si on rêvait un peu d'évasion ?

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HEIN ? On pose sa valise sur la plage d'une zone quasi désertique, la tasse est de sortie, le chapeau de paille aussi.... reste plus qu'à se détendre et espérer la visite d'un autochtone.

Personne ne se pointe à l'horizon ? Alors faut avancer un peu vers l'intérieur des terres...
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Et bien voilà ! Il y a âme qui vive ! Et même une âme qui prépare son thé de la plus poétique des manières rustiques...

Comme partout dans le monde où l'importation est absente, les indigènes boivent du thé (vert, rouge, fumé...) concocté avec leurs ressources locales : Épices, agrumes (ou autres fruits suivant les pays) et plantes aromatiques.

Il y a longtemps, lorsque la célèbre maison "Mariage Frères" a créé son Thé des Voyageurs, elle y a mêlé des ingrédients venus de différentes latitudes, souvent rares et chers (yuzu, bergamote...), ce qui a mené le flacon de 160 g à 40 €.
Et vous savez que les prix de folie (même s'ils sont justifiés) ça m'excite !!!
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Un peu à la façon des berbères, j'ai façonné un Thé des Voyageurs plus modeste afin qu'il soit accessible à tous et qu'il réchauffe l'âme :

POUR LE PARTAGER À 4 OU 5 PERSONNES, IL NOUS FAUT :

-- 3 sachets de thé earl grey pour retrouver le parfum de la bergamote... sans chercher en vain cet agrume exclusivement calabrais !
-- 1 étoile de badiane
-- 3 oranges fraîches (ou 25 cl de nectar / jus concentré d'oranges)
-- 2 càs de sucre brun
-- 1/2 citron
-- 1 feuille de laurier-sauce (à remplacer -mais ce serait dommage- par quelques feuilles de menthe).
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Dans une casserole, porter 75 cl d'eau à ébullition avec l'étoile de badiane.

Couper le feu, immerger le laurier, les sachets de thé, le sucre et le jus du 1/2 citron, couvrir pour laisser infuser 3 à 5 minutes, suivant que l'on aime un thé léger ou plus fort.
Retirer les sachets et la badiane, ajouter le jus des oranges (ou le flacon de nectar) et réchauffer sans faire bouillir.

Une préparation quelque peu cérémonieuse, certes, mais qui permet de ralentir le rythme et de s'évader pour une pause qui sent bon le sable chaud des rives lointaines d'une autre Méditerranée.....

24/03/2016

J'ai eu besoin de boire joyeux

  Voir la vie en rose alors que l'actualité est dramatique... c'est mission impossible.
Mais on peut boire un thé gai, admirer sa couleur rubis, avaler des vitamines, histoire de faire un peu de bien à sa tête et à son cœur.

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On a besoin de ça et de ça ! Fleurs d'hibiscus et lavande...
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... mais on a aussi BESOIN de ça : 2 ou 3 fraises à écrabouiller !

J'ai prélevé une grosse cuillère à soupe d'hibiscus, ajouté une infime pincée de lavande, mis le tout dans un bocal au soleil avec une bonne dose de thé rooibos + mes trois fraises en purée :
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Presque tous les ingrédients flottent, donc faut secouer la bête de temps en temps.

Déjà, la couleur -enflammée par le soleil- me rendait un discret sourire... Bien sûr, par temps de grisaille, il suffit de chauffer le tout sans chercher l'ébullition, ensuite on couvre l'ustensile pour laisser bien infuser.
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Une fois filtré, il s'est avéré inutile d'ajouter du sucre, celui des fraises avait fait son travail...

Voyez un peu si des parfums fleuris et une teinte éclatante peuvent nous redonner le moral... Ce thé un peu bébête m'a fait un bien fou mais en réalité, c'est assez normal au regard des propriétés dynamisantes de chaque ingrédient.

Voilà comment j'aime les boissons : Adaptées au ressenti du jour, bricolées en cinq minutes et certainement pas issues d'un commerce insensible et froid. J'ai régalé mes yeux et mon bec, le reste de la journée a été moins douloureux... même si -réflexion faite-, nous sommes au vingt et unième siècle, celui de l'apogée technologique, un siècle où tout semble maîtrisé et il suffit d'un seul homme (un seul) pour faire chavirer le destin de centaines d'innocents.

Alors avons-nous réellement évolué ? That is the question...