26/07/2017
Petite suite gratinée...
Nous restons avec nos blettes, encore une fois auprès de Tomyam qui vous livre 2 versions intéressantes, photos à l'appui, voyons voir ça de plus près !
Dans les deux cas, les côtes sont tranchées en morceaux que l'on fait blanchir 10/15' à l'eau bouillante salée avant de bien les égoutter.
Galettes de blancs de blettes au parmesan :
Faire une pâte avec 30g de farine + 25g de parmesan râpé + 1 œuf + 2 gousses d'ail hachées + une pincée de piment + 1 càc de basilic ou de persil.
Enrober les morceaux de côtes avec cette préparation.
Chauffer de l'huile dans une poêle, y frire des petites galettes en prenant soin de ne pas les faire chevaucher.
Cuire une face puis les retourner.
Simple et très bon !
Chips de blancs de blettes : (photo de droite)
Etaler les morceaux de blettes (blanchis et égouttés) sur du papier cuisson.
Saupoudrer de poivre, muscade puis de parmesan et passer sous le grill du four sans vous en éloigner, ça va très vite !
Une bonne idée pour l'apéro ? Le verre de rosé est déjà sur la table !!
04:51 Publié dans Légumes divers, Petite Cuisine | Lien permanent | Commentaires (64)
22/07/2017
La blette a la côte !
Un peu comme les épinards ou les raviolis, qui n'a jamais détesté les blettes à force d'en manger à la cantine ?!
Pourtant, ce beau légume fait des efforts de séduction en se parant de robes très colorées, il est d'un prix raisonnable et ne demande qu'un peu d'imagination pour devenir "exotique".
Tomyam a débusqué une recette réunionnaise qui donne du pep's à notre bonne vieille blette !
Elle a testé, j'en ai fait tout un plat, on partage.
Sur le marché, j'ai acheté une botte de blettes multicolores, elles sont sympas même si la côte est plus fine que sur la blanche traditionnelle. J'ai même failli transformer mon achat en bouquet de table !
LA RECETTE DES BLETTES PIMENTÉES :
Il nous faut :
- Un botte de blettes
- 1 oignon
- 1 doigt de gingembre frais
- 3 gousses d'ail
- Du piment en poudre (quantité selon le goût)
- 1/2 càc de sel
- 1 belle tomate
- 2 càs d'huile
Couper les blettes au couteau en menus morceaux, sans séparer les feuilles des côtes.
Hacher puis mélanger dans un petit bol, l'oignon, le gingembre, l'ail, le piment pour former une "pâte" avec le sel, donc bien écraser le tout (à la Réunion, le mortier-pilon est de rigueur !).
Peler la tomate et la râper (ou utiliser du coulis assez épais).
Faire chauffer l'huile dans une sauteuse pour y blondir la pâte aux épices. Ajouter la tomate, remuer.
Ajouter les blettes, bien mélanger, couvrir pour une cuisson de 10 minutes à feu très moyen.
La botte de blettes achetée était très généreuse, donc j'ai remis ça avec un piment frais, quelques crevettes et des pignons de pin :
Dans les deux cas, ce fut un régal ! Merci Tomyam, cette recette émoustille les blettes, leur donne du caractère et même un goût de "trop peu" !!
Mais pourquoi diable on les enrobe toujours de béchamel, elles méritent mieux !!
07:17 Publié dans Légumes divers, Petite Cuisine | Lien permanent | Commentaires (25)
16/07/2017
Les oiseaux : Une révélation
... Enfin... une révélation pour bibi !
En regardant un documentaire sur Arte, j'ai réagi à voix haute façon Raymond Souplex : "Bon Dieu, mais c'est bien sûr !"
Le reportage expliquait pourquoi il y a de moins en moins de petits oiseaux dans les campagnes, certaines espèces ayant même complètement disparu en milieu rural pour réapparaître en ville où le danger est moindre.
Cultures intensives = Monsanto (de merde) = insecticides > famine et mort des bébés piafs. Cette logique est implacable.
En effet, la grande majorité des oiseaux se nourrit d'insectes (moucherons, scarabées, araignées, criquets, sauterelles, etc...).
Tant que les béjaunes sont au nid, les parents leur ramènent ce qu'ils trouvent :
Le souci arrive lorsque les petits ont pris leur envol et que les parents les considérant autonomes, les laissent se débrouiller.
Les insectes (détruits par les produits chimiques) sont trop rares, les oisillons meurent de faim et sont le plus souvent dévorés vivants par des fourmis (un comble et une horreur).
L'ornithologue interviewé a révélé un constat qui ne m'avait même pas effleuré, preuve qu'on zappe vite ce qui est désagréable, exactement comme une migraine qui nous ravage la tête et qui s'en va... on oublie aussitôt qu'on avait mal :
Il y a une bonne trentaine d'années, lorsque nous roulions en voiture, il fallait s'arrêter pour nettoyer le pare-brise, tant les cadavres d'insectes qui l'avaient percuté le salissaient, nous privant d'une visibilité correcte.
J'avais complètement oublié ça !!!
Afin de ne pas rester sur une note négative, l'ornithologue conseillait à tous les habitants qui possèdent un jardin et même un balcon, je planter des arbustes et des fleurs "nectarifères".
Le nectar de certains végétaux étant capable d'attirer les insectes et par voie de conséquences, les oiseaux.
Bien sûr, on n'oublie pas les abeilles pour autant (en essayant de leur offrir le plus de fleurs possible sur un maximum de mois), mais nous pouvons aider les oiseaux à revenir dans nos jardins, qu'ils soient citadins ou campagnards.
Voici un lien qui vous indiquera une liste de plantes nectarifères (clic ici) mais si le sujet vous intéresse, Google est toujours votre ami !
03:01 Publié dans animaux | Lien permanent | Commentaires (25)