Jusqu'à la dernière goutte !

   Quand il faut jongler avec un salaire de la peur, avec le moindre euro, avec les tentations... nous sommes attentif(ve)s à TOUT et ne gaspillons rien.

Qui n'a jamais éventré son tube de dentifrice moribond pour en récupérer 0,01 milligramme coincé dans les plis ?

Dans les bazars, on trouve des gadgets utiles (photo ci-dessus) qui apprennent aux enfants à devenir des anti-gaspis mais il existe des "écraseurs de tubes" plus glam' en forme de bouche rouge rien que pour les nanas...

Sinon, la puissante pince de bureau en acier oblige le tube à tout vous donner !

MAINTENANT PARLONS COSMÉTIQUE !!

En 2014, le magazine "60 millions de consommateurs" jetait un gros pavé dans la marre royale des produits de luxe avec une analyse de laboratoire implacable. Les mêmes tests ont été repris (et confirmés) dans l'émission "Envoyé Spécial" de France 2.

Voici un extrait des conclusions :

" Les crèmes antirides achetées en parfumerie sont généralement deux fois plus chères que celles vendues en pharmacie et quatre fois plus chères que celles vendues au supermarché. Un prix plus élevé n’est toutefois pas un gage d’efficacité.  La crème antirides la plus chère du test, Lancôme Rénergie multi-fit, coûte en moyenne 88,83 € pour 50 ml et s’avère très décevante.
La meilleure du test, la crème de jour Q10 antirides Cien (Lidl) ne coûte que 2,29 € pour 50 ml. Soit 38 fois moins que la plus chère du test ! "

Dans le panel des crèmes de beauté, d'autres produits de la grande distribution se trouvaient assez bien placés.
Il n'en n'a pas fallu plus à Iloula 83 (notre midinette varoise toujours à l'affut des bons plans) pour qu'elle empoigne son caddie !
Rester la plus belle, lancer un défi au temps, avoir la peau douce... sans creuser son découvert ?
Fichtre ! Adieu Lancôme, adieu Chanel, bonjour Lidl et Leclerc !!!

Regardez comment elle s'y prend pour ne pas laisser le moindre chouia de crème réparatrice dans les fonds de 2 flacons souples : Découpage au cutter puis assistée d'un entonnoir et de sa maryse, Iloula cure, récupère et reconditionne jusqu'à la dernière goutte... pour encore au moins "quatre tartinages", dit-elle !

De mon côté, je découvre tardivement que le café est investi d'une date de péremption...
Les fabricants apposent une DLC sur leurs emballages car le café perdrait une partie de sa force et de son arôme au fil du temps... Admettons !

Dans les rebuts de mon supermarché préféré, je dégote 8 paquets d'expresso en dosettes Malongo Bio (Max Havelaar), origine Éthiopie.
Vous savez combien coûte ce Moka ? 46 € le kilo !!! Porca Madonna !!!
12 dosettes par boîte, grassement emballées, certes, mais dont le poids total de café est de 78 grammes. Quelle arnaque !
Donc, le 19 février j'empalme 640 grammes de ce précieux moka... périmé depuis le 17 février. PTDR.

Et voilà ce que j'en fais : Désencapsulage, décorticage, récupérage de la poudre de luxe qui remplira ma superbe boîte à kawa payée 50 centimes aux puces ;-)
L'exercice est aussi long que fastidieux mais devant un bon film, ça passe très bien surtout quand je calcule un gain de 29 euros !

N'allez pas croire que le café qui remplit les dosettes soit différent du café moulu traditionnel, SURTOUT PAS, c'est juste une enculette.
Le café est extrêmement compressé, il faut employer une machine spécifique pour fabriquer dosettes et capsules individuelles. Tout ce bizness pollue la planète et coûte très cher (c'est l'acheteur complice qui banque).
Mais c'est le même café... vendu entre 4 et 6 fois plus cher au kilo que dans son vieil emballage façon "grand-mère" !
   Chacun fait ses choix, perso une machine à expresso ne me semble pas plus indispensable qu'un smartphone, même si ces deux appareils sont les plus vendus actuellement... comme si grâce à eux le bonheur entrait dans les vies...

Sucre à la Verveine

   Pas vraiment une recette car enfantin à réaliser, mais plutôt une astuce culinaire applicable à bon nombre d'autres végétaux.

Si on aime la verveine, le top du top demeure le sorbet que l'on fait avec ses feuilles sans oublier la larme de gnôle pour en tonifier la saveur car en usage de "trou normand", c'est Byzance...

Mais on peut aussi traduire la belle verte en sucre de façon à aromatiser NATURELLEMENT son yaourt, une salade de fruits ou simplement sa tisane ou son thé.

Je suis très attachée à ces petits morceaux de bonheurs simples qui anoblissent toute nourriture ou boisson banale... Chic, excellentissime et gratos ? Mais oui Madame, tout ça, tout ça !

On y va !

Nous avons besoin de feuilles de verveine (fraîches ou sèches), de sucre en poudre et d'un bocal.
Pas compliqué, hein ?!

Et inutile de prévoir des quantités astronomiques : Au contraire, trouvez un pot à peine plus grand qu'un "petit pot pour bébé" car une préparation trop importante perdra son divin parfum avant que tout le sucre soit consommé. On fabrique petit mais souvent, c'est bien plus odorant !

L'utilisation de feuilles sèches (destinées aux infusions) donne au sucre un goût moins poivré mais toujours puissant en arôme citronné.

On va monter des couches successives dans le bocal : D'abord un fond de sucre puis une couche de feuilles, encore du sucre et à nouveau des feuilles... ainsi de suite MAIS ATTENTION : On ne remplit pas le bocal en plein, il doit rester environ 3 cm de vide afin qu'on puisse le secouer de temps à autre.

Agiter le bocal ! Le geste Orangina permet au sucre de bousculer les feuilles qui libèrent ainsi leurs huiles essentielles et l'en imprègnent.

Nous laissons la magie opérer (sans ouvrir le bocal) pendant 3 semaines.

>> Si on a employé de la verveine sèche (photo ci-dessus), le sucre ne sera pas humide mais il faudra quand même l'étaler sur un plateau afin de retirer le maximum de débris de feuilles.

>> Au contact des feuilles fraîches, le sucre -au contraire- sera humecté. On l'étale aussi sur un plateau afin qu'il sèche pendant 3 ou 4 jours près d'une source de chaleur (si possible) et on enlève les feuilles.

   Reste plus qu'à ré-emplir le bocal, lui coller une étiquette et utiliser son contenu parfumé à volonté !

Astuce noix

   Bonjour la compagnie !

Notre copinaute Pouf-le-chat a trouvé une astuce pour conserver les noix.

S'il vous arrive d'en ramasser ou que l'on vous en donne une belle quantité, le problème de la longue conservation se pose ; en effet, ce fruit à coque déteste le confinement et l'humidité qui le font moisir.

Donc la noix a besoin d'air !

Prenez la jambe d'un vieux collant et faites un premier nœud. Enfilez une bonne portion de noix puis refaites un autre nœud afin de former un "filet à provisions".
Formez le nœud suivant à bonne distance du précédent et recommencez l'opération.

Lorsque vous voudrez vous servir d'une portion, il suffira de donner un coup de ciseaux entre deux nœuds, en commençant par le ballot le plus bas.

L'affaire est dans le sac !

A suspendre dans un garage, dans le local de la chaudière, dans un placard sec mais éviter les caves et autres pièces humides.

Merci Pouf !