14/05/2018
Les salades de Danielle par Danielle !
MES SALADES....
J’aime la salade !!!
Savez-vous comment ?
Quand elle est bien faite
Avec plein d’trucs dedans !
La la la lalèreuuuu....
(c'est officiel : Danielle a pété les plombs, mais voyons la suite !!)
Eh oui, je mange de la salade toute l’année. Et mes salades sont riches de :
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Salades (vertes, rouges, amères etc.)
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Fines herbes de toutes sortes
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Graines, fruits secs et condiments (amandes ou noix trempées la veille, différentes olives)
Et j’aime bien me préparer des petits pots qui attendent gentiment au frigo leur tour de passage :
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Ail lacto fermenté à la vietnamienne
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Zestes d’oranges « lacto fermentés » (recette postée ici il y a peu)
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Citrons confits
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Betteraves marinées
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Tofu mariné
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…
Aujourd’hui je vous parle de mes BETTERAVES MARINÉES
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Pour un paquet de betteraves cuites (l’idéal, c’est d’acheter la betterave crapaudine et de la cuire soi-même, mais il me restait un paquet à utiliser, alors....)
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De l’huile d’olive (je n’en n'avais plus, j’ai utilisé l’huile de Colza)
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De l’ail en poudre
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Du gingembre frais (2 petits morceaux, mais c’est à votre convenance)
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Une pointe de miel (pour moi, miel de sapin)
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Un peu de sel et de poivre à votre convenance
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Du Tamari
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Du jus de citron
Un petit mot sur le Tamari : j’en utilise toute l’année pour faire des sauces de salades, marinades, sur les poissons etc... Je prends celui qui contient le moins de sel.
Différence entre Tamari et Sauce Soja : Le Tamari ne contient QUE du soja, absolument aucun autre ingrédient (sauf le sel bien sûr).
-- Couper finement les betteraves, les mettre dans un récipient en verre et arroser avec de l’huile (pour un paquet de betteraves, j’ai mis 4 cs d’huile), ajouter l’ail en poudre, sel et poivre à votre convenance, 2 petits morceaux de gingembre frais, le jus d’un citron, la pointe de miel et environ 4 cs de Tamari.
-- Fermer le récipient (il faut qu’il soit fermé hermétiquement) et le remuer pour répartir la marinade.
> Je consomme dès le lendemain (on peut utiliser immédiatement, bien sûr), mais c’est meilleur mariné quelques jours.
>> Je conserve le récipient au frigo au moins 10 jours (je n’ai pas été plus loin pour l’instant).
>>> Ne jetez pas la marinade, vous pouvez l’utiliser comme sauce de salade.
Cette marinade peut aussi assaisonner des champignons de Paris frais et des carottes cuites vapeur.
Affaire à suivre......
03:43 Publié dans Salades | Lien permanent | Commentaires (25)
11/05/2018
Bizarreries locales
C'est en marchant que l'on remarque le plus de détails, même à vélo ce n'est pas aussi flagrant.
L'ANCOLIE, un bijou de la Nature (dont on retrouve le cultivar chez le fleuriste, à peine plus gros).
Il m'a fallu lui "retourner la tête" pour photographier son cœur divisé en 5 godets, car voici son port normal :
L'Ancolie se présente toujours tête baissée. Serait-elle timide ou bien protègerait-elle ses fragiles étamines de la pluie et du vent ?
Attention si vous en trouvez, la belle est toxique, évitez que les enfants n'y touchent.
Mon amie Hélène (qui possède assez de science pour reconnaître les plants d'ancolie une fois secs) en récolte quelques graines qu'elle resème en automne dans son jardin et ailleurs dans la Nature ; ainsi, elle ne saccage pas la plante en pleine floraison mais elle en perpétue l'espèce.
Morte de rire ! Bon, zêtes prévenus, tenez-vous à carreau et pas de blasphème verbal, siouplé !
Que Dieu me pardonne mais il y avait de belles asperges dans ses buissons, je me suis servie, merci Dieu !
Pour être limpide, il faut bien savoir que les sectes pullulent en Cévennes comme en toute zone retirée, souvent au prétexte d'offrir un lieu de méditation, un relais pour se ressourcer ou se poser un moment...
Les gendarmes n'étant pas dupes, ils y trouvent assez souvent (outre des personnes égarées) force cultures de cannabis, gracieusement arrosées par une eau très pure pompée dans la rivière...
Toujours sur cette fameuse "propriété", un portail sympa ouvre sur un jardin réservé aux enfants. No comment....
Là je me suis racontée une fable ^^ en voyant un petit escargot super malin (cerclé en rouge).
Il relève le défi de la course mais truande le gros balèze en empruntant un pont aussi végétal qu'épineux afin de raccourcir un chemin beaucoup trop escarpé !
Ainsi va la vie : Les petits doivent être plus malins que les grands s'ils veulent rivaliser, voire gagner ;-)
Si vous avez l’œil aiguisé, la forme des feuilles situées juste sous la coquille du gros escargot doit vous rappeler quelque chose.... Mais oui, c'est ça, la forme des feuilles de Géranium !
Normal, c'en est un, le Géranium Rotundifolium, géniteur de toute l'espèce que l'on retrouve sur nos balcons !
On re-cycle poétiquement et en couleurs !
Voilà une attention très touchante : La "bicyclette bleue" se trouve au bord d'un chemin de randonnée ; le panonceau offre une information de distance mais aussi un encouragement.
Bien sympa le propriétaire du lieu !
Cette chose informe, c'est mon cabas de balade vu par-dessus... Très organisé (si, si) il se remplit doucettement !
- A gauche, fichées dans l'indispensable bouteille en plastique coupée : Les asperges se tiennent bien à la verticale. Hors transport d'asperges, il suffit d'y recueillir un peu d'eau pour sauvegarder des fleurs ou une plante à identifier.
- Dans le sac bleu : Une Sarriette des Montagnes que j'ai pu prélever avec sa motte à but de la planter en pot pour en avoir toujours de la fraîche sous la main.
- A droite (peu visible), le feuillage léger et aérien du Fenouil sauvage qui fera office d'Aneth dans mes conserves au vinaigre.
- Sous le sac bleu (invisible donc) il y a une grosse barquette à couvercle qui réceptionne et protège les salades sauvages.
J'ai récupéré cette barquette vide (parmi une dizaine) dans la poub' d'un supermarché.
Elle contenait du mesclun qui se retrouve au rayon des salades, vendu en vrac dans une vaste corbeille en osier pour faire plus authentique, plus frais et plus local mais... origine Nantes ^^ c'est écrit dessus !
Tssss.... toujours le grand bluff.
La page a débuté avec des fleurs, elle se terminera avec des fleurs, celles du majestueux (et même royal) Paulownia.
Très surprenant de trouver un arbre exotique dans une belle propriété, certes, mais à 800 mètres d'altitude !
J'ai apprécié le parfum de violette que répandaient ses "trompettes" et cette curieuse façon de mettre les fleurs avant les feuilles, comme le modeste Forsythia ou de l'élégant Magnolia.
Cet arbre s'avère très résistant (y compris au feu) et une fois les fleurs tombées, les feuilles prennent de l'ampleur... jusqu'à mesurer 40 cm de diamètre !
Pour satisfaire les impatient(e)s, le Paulownia peut croître de 3 à 4 mètres par an et culminer à 20 mètres.
Voilà, si vous avez de la place, laissez-vous tenter !
03:25 Publié dans Balades, Fleurs | Lien permanent | Commentaires (35)
09/05/2018
Du lilas !
Dans le genre obstinée... y a pas pire !
Souvent déçue par certains résultats, je n'avais plus envie de transformer le lilas en petites choses comestibles ou buvables, persuadée que la pâle couleur des fleurs était responsable (en partie) de mes déconvenues.
Et puis mes pas m'ont portée sous un arbuste carrément violine !
Il s'évadait d'une clôture. L'habitation étant fermée, volets clos, pas de véhicule, un jardin quasi abandonné...
je me suis servie sans scrupule mais sans saccage, rien que trois branchettes.
Mauvais point : Les fleurs avaient été généreusement arrosées par la pluie ; s'il suffisait d'un séchage de quelques heures pour ranimer leur parfum, tentons le coup et si ça ne marche pas, on se contentera d'un très beau bouquet !
VIOLINE MAIS ALORS.... VIOLINE !!
A propos de bouquet :
Tout le monde sait que les lilas (comme les tulipes) ont la fâcheuse manie de piquer du nez dès le lendemain de leur mise en vase ; pour les obliger à tenir "debout", vous pouvez tester ce petit truc assez déco :
Prendre un bocal haut, le stabiliser avec des jolis galets ou des coquillages (les tiges y trouveront leur place), le remplir au quart avec de l'eau et y installer des fleurs bien serrées. Si certaines sont immergées en leur base, ce n'est pas un problème.
Elles ne tomberont plus, prisonnières dans leur aquarium vertical !
Revenons au comestible...
Quelques heures après la cueillette, les branches de lilas étaient sèches et très odorantes... au point qu'en les travaillant, j'en eus un peu mal à la tête !
Pour m'encourager dans un labeur de patience, je commençais par cristalliser quelques fleurs, ça c'est inratable.
Photo de 2007 : Une grosse madeleine en caissette papier de chez Lidl, un coup de bombe chantilly (de Lidl aussi ;-) et 4 fleurs de lilas rose cristallisées = Magouill'Woman en mode esbroufe ;-)
Les fleurs cristallisées sont douces, croquantes, poétiques et très décoratives posées sur une pâtisserie quelconque, au sommet d'une boule de glace ou flottant dans une tasse de thé.
Ajoutons-y une sensation voluptueuse : Les fleurs cristallisées ultra chics vendues dans les épiceries fines coûtent le prix de l'or en barre !!
Une fois les fleurs coupées, il faut les débarrasser une à une aux ciseaux de leurs pédicules verts et amers : Photo ci-dessus.
Ensuite, tenue par une pince, chaque fleur sera barbouillée au pinceau avec du blanc d’œuf à peine battu.
Il faut bien aller dans tous les replis ! Si on l'immerge il y en aura trop, l'épaisseur empêcherait un bon séchage final, le blanc d’œuf faisant simplement office de "colle" à sucre.
... puis chaque fleurette est caparaçonnée de sucre en poudre...
... tournée, retournée (toujours avec la pince) dans une petite pyramide de sucre, elle sera enfin tapotée avec le manche du pinceau pour en faire tomber l'excédent. On peut aussi l'en saupoudrer pincée par pincée, chacun choisit sa technique.
Les 2 photos ci-dessus ont été prises dès la fin du travail.
Photo prise après 5 jours de séchage : La teinte bleue indigo a pris le dessus et ce n'est pas pour me déplaire !
Compter environ 1h30 pour cristalliser une trentaine de fleurettes.
Elles sécheront hors lumière sur une feuille de papier, en les retournant chaque jour.
Lorsqu'elles sont devenues aussi dures que des bonbons, les fleurs attendront leur moment de gloire dans un petit bocal, rangé dans un placard sombre.
NOTA : Actuellement, les romarins sont en fleurs. On peut leur appliquer la même technique car elles sont aussi délicieuses à croquer.
MIEL AU LILAS
C'est un test : Du miel très liquide, blindé de fleurs (pédicules coupés)... Attente 15 jours avant de filtrer au tamis pour retirer les fleurs (mais j'en laisserai quelques unes si elles n'ont pas viré au marron).
Risque zéro : Si le miel n'a pas capturé le parfum du lilas, il sera toujours comestible.
CONFIT DE FLEURS DE LILAS
Pas simple...
Déjà, il faut couper un grand nombre de fleurs comme pour les cristalliser, sans aucune partie verte.
Une fois mises dans la casserole, verser de l'eau, juste à couvert. Porter à frémissement 15 minutes.
L'eau est sensée capturer le parfum ; donc, il faut impérativement un lilas hyper parfumé.
Ensuite on filtre mais on garde les fleurs de côté :
Étape suivante : Le jus des fleurs est remis dans la casserole....
... avec un poids égal de sucre.
Précision : Je n'emploie pas de sucre "spécial gelée". Du coup, le temps de cuisson avec du sucre "normal" est assez long.
Lorsque le liquide devient sirupeux, on lui incorpore les fleurs réservées et la cuisson se poursuit. Quand le test de la goutte sur un rebord d'assiette est concluant, on met en pot.
SIROP DE LILAS
La photo ci-dessus provient du site Pinterest et représente une.... très jolie mise en scène !
Avec du lilas aussi diaphane, il est impossible d'obtenir un sirop rose. La teinte a donc été renforcée par des additifs.
Voilà la couleur que j'ai capturée avec un lilas super foncé !! Quant à la saveur... bof, ne vous lancez pas là-dedans, ça ne vaut pas le coup, gardez le lilas dans un vase et humez-le souvent, ce petit bonheur est si éphémère...
02:52 Publié dans Confitures et confits sucrés, Fleurs | Lien permanent | Commentaires (26)