28/06/2015
Connaissez-vous la Trompette de Nice ?
On reste encore un peu dans les légumes....
Au marché, j'ai découvert une bien curieuse courgette dont la culture se pratique presque exclusivement dans la région de Nice mais renseignements pris, ses graines sont vendues par la société Baumaux et chez les spécialistes de semences bio sur tout le territoire.
Oui d'accord, vue comme ça, elle ressemble un peu à un serpent ! Mais ramassées très jeunes, les courgettes zébrées sont plus séduisantes, voyez plutôt :
En réalité, cette COURGETTE TROMPETTE DE NICE est une courge musquée qui atteint sa maturité en octobre mais que l'on consomme à l'état de "bébé" et... qui peut atteindre 1 mètre de long !
Particularités gustatives et culinaires :
Contrairement à sa cousine la vraie courgette, la trompette n'a pas de chair spongieuse, donc, elle ne rend pas d'eau après cuisson.
Elle reste ferme mais fondante, parfaite à la vapeur pour être consommée simplement arrosée d'un peu d'huile d'olive ou en tourte comme à Nice : Elle ne détrempera pas la pâte !
Mais ce n'est pas tout, la trompette a la double saveur du marron et de la noisette.
(image : culturesbio.org)
Alors si vous croisez cette petite rigolote sur un marché, n'hésitez pas, achetez-la et régalez-vous !
03:01 Publié dans Je fais pousser | Lien permanent | Commentaires (7)
06/05/2015
Parce qu'il ne faut pas gâcher !
La récup des épluchures... suite !
J'avais posté une note semblable sur le site de cuisine mais comme LIDL vend en ce moment des ananas à bon marché, je remets ça.
Bon marché, certes, mais surtout fiez-vous à votre nez. Un ananas qui ne sent rien a passé trop de semaines dans les cales d'un bateau... et s'il n'a aucun parfum, il n'aura aucun goût !
Bien entendu, d'abord on lave et on brosse l'ananas sous le robinet, ensuite on le coupe pour en garder la pulpe à consommer.
Puis, on détaille les épluchures en petits morceaux...
... qui vont s'immerger dans un grand volume d'eau (= infusion à froid) où l'on ajoute un peu de sucre si le fruit est jugé trop acide.
Enfin, la cruche sera placée au réfrigérateur toute la nuit.
Le lendemain, on presse les épluchures à pleines mains (avant de les jeter) pour qu'elles donnent le maximum de jus. Le liquide sera trouble (un peu comme le jus d'ananas) et si des petits déchets sont passés, on filtrera la préparation dans une passette en nylon. L'ananas étant acide, on évitera les mailles en métal.
Le service se fera sur glaçons, un peu de citron vert y va à merveille !
Ça, c'est de la BONNE récup, super facile à faire et carrément aussi délicieuse qu'économique ! Si vous possédez une centrifugeuse, elle exprimera encore mieux le jus des épluchures.
Mais ce n'est pas tout : Quitte à ne rien jeter, on jardine !
Suivons les étapes numérotées :
- 1 : Une fois le "plumet" de l'ananas coupé, il est indispensable de le laisser sécher (couché sur le côté) au moins 4 à 5 jours ; vous voyez que la chair jaune du 'trognon" se ratatine, c'est parfait, on évite ainsi son pourrissement.
- 2 : Rentrez le "plumet" un peu en force dans un verre d'eau afin que seule sa base touche l'eau.
- 3 : Si vous avez de la chance (ananas très frais), la base émettra des racines.
- 4 : La future plante est prête à être empotée. Les bourgeons de repousses sortiront entre les feuilles de la base.
Honnêtement, j'en ai réussi en moyenne 2 sur 10, principalement avec la variété Victoria (origine île de la Réunion) mais je ne crois pas que la raison vienne de l'espèce, simplement les ananas Victoria arrivent chez nous par avion et non par bateau, ils sont donc beaucoup plus frais...
02:37 Publié dans ananas, Eaux parfumées, Je fais pousser | Tags : ananas | Lien permanent | Commentaires (7)
06/04/2015
Herbes propres
Ma première sortie à peu près debout sur mes pattes a été pour une jardinerie... ça n'étonnera personne !
J'avais besoin de renouveler verveine et mélisse. Et que vois-je ? Surement avec du retard, je m'aperçois que le rayon des aromatiques (à manger comme à boire) s'est doublé d'un espace Bio... Enfin !
Les magasins de produits diététiques en vendent aussi, mais leur gamme est peu étendue, c'est normal, et se limite au trio basilic-persil-ciboulette.
Chez Truffaut la plus proche (et sans doute chez les autres enseignes de jardinerie ?), la gamme Bio est très complète, vaste, de belle qualité et... hélas nettement plus chère que les potées vendues en hyper.
Les plantes comestibles des supermarchés n'ont jamais vu la lumière du jour car élevées sous serre protégée des rayons du soleil en Hollande. Et nous, ravis d'en avoir acheté, les plaçons dehors !
Trois jours plus tard, elles sont "cuites" et bonnes à jeter, c'est logique.
Les plantes Bio sont plus chères parce qu'elles n'ont pas été forcées aux engrais, leur pousse s'est effectuée à un rythme de croissance lent. Plus long = + d'entretien = + cher.
En revanche, elles sont saines, robustes et résistantes donc au final, nous sommes gagnants en durée et qualité.
Naturellement, ces achats intéressent toutes les lectrices qui n'ont ni le temps ni la patience de réaliser leurs semis.
Je crois qu'il est important de rappeler que les engrais et pesticides doivent absolument être "vidangés" avant consommation, soit : Abreuver les plantes non Bio pendant au moins un mois avant de les ciseler dans les salades ou les tisanes.
N'importe quelle tisane nous fera toujours du bien (diurétique, purifiante, digestive) en plus de nous offrir un petit moment de paix ; il serait regrettable que cette boisson devienne un concentré de produits toxiques, non ?
Lors de notre joyeuse visite, l'amie qui m'accompagnait souhaitait acquérir un oranger...
Oh misère de misère !
Pour vous faire plaisir, allez vous balader dans une jardinerie : En ce moment, les agrumes portent des fruits mais surtout des milliers de fleurs !!!
L'entrée dans la serre vous inonde d'un parfum intense, chaud, suave, lourd comme une énorme bouffée venue du jardin d’Éden... Fantastique, c'est un très beau moment.
Alors que mon amie se faisait prodiguer quelques conseils de culture par le responsable, j'en profitais pour (SOURNOISE QUE JE SUIS !) lui demander si ces orangers avaient reçu des engrais et des pesticides.
Engrais oui, mais naturels et ciblés (corne, sang séché) et pas de pesticides car inutiles dans une serre réservée aux seuls agrumes.
LA SUITE, VOUS L'IMAGINEZ ?
LA VOILÀ !!!
Pendant que le brave homme chargeait l'oranger dans la voiture de la copine, j'avais tout loisir de ramasser des fleurs tombées aux pieds des autres agrumes... Faut toujours avoir un petit sac en papier sur soi !!
J'ai même eu le temps de trier les plus fraîches. La voiture a été parfumée pour le trajet, ensuite ce fut au tour de mon studio d'en profiter.
Bien lavées plusieurs fois (très poussiéreuses) les fleurs ont été mises à sécher pour une partie, l'autre est en photo ci-dessus : ÇA GLAÇONNE A DONF !
Allez zou, filez vite faire un tour dans une grande jardinerie, ça fait autant de bien que des vacances et puis vous pourriez y subtiliser quelques petits trésors.... !
04:03 Publié dans aromatiques, Je fais pousser | Lien permanent | Commentaires (7)